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Le cout de l'avocat

Le cout de l'avocat

Lorsque vous êtes obligé ou que vous décidez de recourir aux services d'un avocat pour vous représenter au cours de la procédure que vous avez engagée ou qui a été engagée contre vous, vous pourrez être amené à régler 3 types de sommes: des honoraires, des dépens et des frais.

Avant tout une précision importante : Combien gagne un Avocat ?

Si vous considérez que les honoraires de votre avocat sont élevés, ceux-ci ne correspondent pas en réalité à ce qu’il gagne réellement. Seule une petite partie des honoraires que vous versez à votre avocat lui revient effectivement.

Tout d’abord, les cabinets d’avocats ont à supporter de très lourdes charges (URSSAF, Impôts, Taxes, Cotisations diverses et variées etc…)

Les honoraires

Le montant des honoraires est fixé librement par l’avocat et doit être transmis au client lors du premier rendez-vous, afin qu’il en ait connaissance avant d’accepter ou de refuser de confier son affaire à l’avocat. L’avocat peut à cet effet établir un devis à son futur client, que celui-ci acceptera ou déclinera.

Dorénavant, (depuis Août 2015), l'avocat doit désormais impérativement conclure une convention d'honoraires écrite avec son client. Cette obligation couvre tous les domaines et tous les types d'intervention du professionnel, qu'il s'agisse d'une postulation, d'une consultation, d'une assistance, d'un conseil ou de la rédaction d'un acte À titre exceptionnel, il est possible de déroger à cette règle en cas d'urgence, de force majeure mais aussi lorsque l'avocat intervient au titre de l'aide juridictionnelle totale ou dans les procédures non juridictionnelles.

Deux modes de fixation de l’honoraire s’appliquent : la rémunération au forfait (généralement lorsque l’avocat connaît par avance le temps qu’il va consacrer au dossier) et la rémunération au temps passé. La rémunération au temps passé est basée sur le taux horaire de l’avocat, qui dépendra de la complexité de l’affaire, de la spécialité de l’avocat mais également de son ancienneté et de sa notoriété.

Il est tout à fait envisageable de prévoir, en sus de cette rémunération au forfait ou au temps passé, un « honoraire de résultat » : ce mode de rémunération complémentaire permet d’attribuer à l’avocat une somme supplémentaire en fonction du gain obtenu par l’avocat ou de tout autre critère défini dans la convention.

L’honoraire de résultat ne peut pas être le seul mode de rémunération de l’avocat.

Ainsi, la convention par laquelle l'avocat et le client conviennent que les honoraires seront exclusivement déterminés selon un pourcentage des dommages et intérêts attribués au client est nulle.

Si les parties souhaitent prévoir un honoraire complémentaire en fonction du résultat obtenu en justice, cet honoraire doit être prévu par écrit et consister en un pourcentage appliqué aux sommes gagnées ou aux économies réalisées par le client à l'issue d'un procès.

Les honoraires de l’avocat, contrairement à la rétribution du notaire ou de l’huissier pour certains actes, sont libres, ce qui lui permet donc de les déterminer selon les critères qu’il juge pertinents. Généralement, les honoraires varies d’un avocat à un autre selon des critères qui tiennent à l’avocat lui-même : la spécialisation, l’expérience/l’ancienneté dans la profession, le statut de l’avocat (juriste, collaborateur, associé...), le lieu d’installation du cabinet, la structure du cabinet (cabinet individuel, gros cabinet...). Sont également pris en compte des critères tenant à l’affaire soumise à l’avocat (sa difficulté, son intérêt, les diligences à réaliser...) ainsi qu’à la situation financière du client.

Les honoraires servent à financer les couts généraux du cabinet tels que les locaux, les frais de fonctionnement, le personnel administratif, la documentation...

L’honoraire est consacré au financement de ces frais généraux en majeure partie (entre 40 et 60%), et ne reviennent pas en intégralité à l’avocat à titre de « salaire personnel ».

Les frais de procédure : les dépens

Les dépens représentent les frais de procédure, à savoir tous les frais que l’avocat devra engager pour mener à bien les démarches relatives au dossier. Les honoraires et les frais de déplacement ne sont pas des dépens.

Les dépens comprennent notamment les frais et honoraires d'huissier, les frais d'expertise, les frais d'enregistrement.

Le montant des dépens n’est pas libre : ils sont déterminés par décret et dépendent généralement de l’intérêt du litige.

Ils seront remboursés par la partie condamnée si le tribunal en dispose ainsi dans son jugement. Le paiement de ces frais incombe donc en principe à celui qui a perdu le procès, sauf si le tribunal en décide autrement.

Le droit de plaidoirie

C'est un droit qui est perçu par l'avocat mais dont le profit va à la Caisse nationale des barreaux français. Le droit de plaidoirie est du à tout avocat qui plaide devant une juridiction.

Un décret et un arrêté du 23 novembre 2011 ont augmenté ce droit pour le porter de 8,84 à 13 €.

Depuis le 26 novembre 2011, conformément au décret (n°2011-1634) du 23 novembre 2011, les bénéficiaires de l'aide juridictionnelle totale (et uniquement ces derniers) sont exonérés du versement du droit de plaidoirie pour certaines procédures pénales, civiles et administratives dans lesquelles le bénéficiaire de l'aide totale dispose d'un bref délai pour solliciter la désignation d'office d'un avocat.

Les frais annexes

Des frais non compris dans les dépens peuvent être engagés par l’avocat dans le cadre du traitement du dossier du client, tels que par exemple des frais d’hébergement ou de déplacement.

Ces frais supplémentaires étant directement liés au dossier du client, l’avocat les lui facturera afin d’en obtenir le remboursement.

 

Publié le 16/02/2016

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